Historique de l'association
Créée en octobre 2012, l'association de majorettes "les étoiles de l'espoir", située à ses débuts à St Thomas de Conac, en Charente-Maritime, est née de la passion de deux soeurs pour cette discipline peu connue en France, qu'est la majorette canne-major.
Dès le début, la volonté de s'allier avec la batterie fanfare du village (la plus ancienne du département) a réuni majorettes et musiciens, dans le but d'animer fêtes de villages, feux d'artifices, fêtes forraines et autres manifestations. Accueilli à bras ouverts par la municipalité, notre groupe, dynamique et motivé, a poursuivi ainsi son ascension .
A l'aube de la saison 2020/2021 , pour des raisons indépendantes de sa volonté, l'association a été amené à quitter ses origines et a été accueillie par la municipalité de Mirambeau .
Cette jeune formation compte une vingtaine de sorties par an à assurer dans tout le département, ainsi que plusieurs fructueuses participations aux championnats de France et d' Europe.
Gràce à l'expérience de la Capitaine Valérie, qui compte derrière elle plus de 25 ans de pratique dans cette discipline, le groupe ne cesse de progresser, dans la bonne humeur et la convivialité.
Notre style, peu commun, un subtil mélange de tradition militaire et de modernité, ne cesse d'étonner.
Nous vous souhaitons bienvenue sur notre site, et espérons qu'il vous donnera envie de venir à notre rencontre.
A très bientôt!
L'historique de la canne-major
Une information que peu de gens savent, c'est que la majorette est née voilà maintenant 200 ans, et que les premières majorettes étaient des cannes-majors. Cette discipline puise ses origines dans le milieu militaire, puisque à l'époque, devant chaque fanfare militaire qui défilait, se tenait un homme, un tambour-major, qui battait la mesure pour ses musiciens à l'aide de ce que nous appelons aujourd'hui une "canne de tambour-major". Vous pouvez encore en voir de nos jours, lors du 14 juillet pour le traditionnel défilé sur les Champs élysées.
Une idée est alors apparu dans l'esprit d'un groupe de jeunes filles: créer le premier groupe de tambour-major fille. N'ayant aucun matériel à leur disposition, elles ont donc débuter en utilisant des manches à balai en guise de canne. Mais ce fut une révolution, et ainsi naquirent les premières majorettes.
Avec l'arrivée du twirling tout droit arrivé des états-unis, la majorette française a failli disparaitre, et a souffert pendant des années d'une image ringarde et désuète.
Mais aujourd'hui, nous comptons 4 catégories de majorettes: la canne-major, qui utilise toujours la canne (appelée "masse" dans les pays de l'est), les bâtons, qui utilisent une baguette, les pompons et les drapeaux. Une association est même née, l'association des majorettes françaises (AMF), qui a pour but de fédérer tous les clubs de majorettes de France, et de défendre leurs intêrets. Un championnat de France est même organisé depuis 2012.
Petit à petit, vous allez revoir vos majorettes venir animer vos fêtes de villages, feux d'artifice, foires..... souvenez-vous qu'elles s'entraînent dur pour vous offrir le meilleur spectacle possible, et qu'en même temps, elles défendent également une ancienne tradition française, vieille de 200 ans....
DANS LE DETAIL ...
Majorettes et cannes majors, un peu d’histoire……..
Origines de la majorette
1872-1960 L’envol des majorettes
L’histoire des majorettes tirée du site de Ralph Pippey : http://www.majorettes.ca
traduction partielle française à l’adresse :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCEQFjAAahUKEwjfqIHWr4_GAhUH8RQKHZJMANM&url=http%3A%2F%2Fwww.comalors.fr%2Fapp%2Fdownload%2F5784572036%2F1872%2B1960%2BL%27envol%2Bdes%2BMajorettes.pdf&ei=m4x9VZ_vIIfiU5KZgZgN&usg=AFQjCNGgYO8ofnjk6zSYSc15KZp0139woA&bvm=bv.95515949,d.ZGU
Extrait de l’essentiel repris sur le site : « Majoretteetpassion.blogspot »
Les majorettes histoire et passion
1872
Imaginez, un instant, que vous êtes le 13 Juillet 1872. Vous êtes en train de lire le numéro du jour du « Harper’s Weekly» où, sur une pleine page, vous découvrez une illustration de Julian Scott, montrant un impressionnant «Tambour-Major» en tête d’une fanfare «Un tambour-major imposant» dit la légende de la photo.
Le «Tambour-Major», un de ces hommes issu d’une longue tradition de «chef» de fanfare et choisi parmi les meilleurs tambours de l’orchestre. Il porte un long bâton, parfois appelé « masse » qui lui sert, par des gestes ou mouvements amples, à rythmer la marche et donner des indications de tempo aux musiciens.
Une fille « Tambour-Major » ?
Au début du XXè siècle, lors d’une parade à Denver (Colorado), des photos montrent une femme, montée sur un cheval et précédant la fanfare. Comme certains «Tambours-Majors» masculins de l’époque exercent leur talent à cheval, il a été admis que la photo représentait une «Tambour-Majorette». D’ailleurs, lors de cette même parade, il y a une fanfare entièrement composée de femmes habillées de longues jupes. Il y avait quelques fanfares de cette nature à l’époque et nul doute que leur «leaders» étaient des «Tambour-Majorettes».
1900
Les fanfares sont de plus en plus nombreuses et populaires et on va bientôt en voir dans toutes les parades. Même la plus petite des villes, avec 10 à 12 musiciens crée sa fanfare avec son propre «Tambours Major».
NAISSANCE DE LA « TAMBOUR-MAJORETTE »
1927
En 1927, Ed Clark a une usine de fabrication de piquets et en transforme un en bâton pour sa fille Kitty qui, de fait, devient la «Majorette» du «Eckhart High School Band».
La «Tambour-Major» féminine est alors définitivement installée.
Elle va d’abord s’appeler «Tambour Major», puis «Tambour-Majorette », puis simplement «Majorette . Tous ces termes sont encore utilisés de même que d’autres tels que «Fille Tambour-Major», «Baton-Twirler (Tourneuse de bâton), «Twirler» ou «Baton-Girl». Pour certains, «Tambour-Majorette» est encore la désignation préférée tandis que pour d’autres utilisent le terme réducteur et affectueux de «Tambourinettes» (Drummies).
A la même époque qu’Ed Clark (ou tout juste après), une fanfare est prête à défiler. Seulement voilà, son «Tambour-Major» est absent. Il faut le remplacer. Oui, mais par qui ? Quelqu’un suggère de faire appel à une jeune fille prénommée Mabel car elle sait quel est le rôle d’un « Tambour-Major ». Après bien des hésitations elle accepte …..
Quand Mabel ouvre la Parade, elle le fait comme n’importe quel autre « Tambour-Major ». Puis elle crée l’Histoire en essayant, avec son bâton, quelques mouvements inédits que les spectateurs comme les musiciens apprécient, ces derniers exprimant leur contentement en jouant encore mieux que d’habitude !
d’où vient le « tourner le bâton » ?
Retournons dans le temps. Nous sommes en 1893 à l’exposition «World’s Columbian» de Chicago (Illinois). Il y a là un jongleur avec des armes dénommé Hadji Cheriff. Dans son numéro, Hadji utilise un fusil comme un bâton et réalise à une ou deux mains des figures qui ne sont pas sans rappeler celles de nos actuelles majorettes. Thomas Edison immortalise cette performance sur un des premiers films connus.
Un article, publié en 1940, explique que le « twirling » est un art ancien et que dans les années 1880/1890, il était considéré comme «mystérieux».
Le «lancer de drapeaux», populaire en Europe, est aussi considéré comme une origine possible du «tourné de bâton».
Une autre source en situe l’origine en Afrique et son introduction aux U.S.A par le biais de «Tambours-Majors» afro-américains.
Toutes ces explications ont probablement une part de vérité en elles mais il ne fait guère de doute que ce qui a eu une influence décisive a été les « tourneurs de fusils » Cosaques lors de leurs prestations à Londres à la fin des années 1920. Parmi les spectateurs, Fred Simcock trouve que leur façon de « faire tourner » leur fusil est plus intéressante que ce que font, à l’époque, les « Tambours-Majors » avec leur canne. Et lorsqu’il crée son école de « Twirling » à Long Beach (Californie) dans les années 1930, ce souvenir va être la source de son enseignement.
Et si certains ont suggéré que lors des débuts de cette discipline, les filles hésitaient à y participer du fait de la grosseur et du poids du bâton (qui n’a rien à voir avec les poids et dimensions des bâtons d’aujourd’hui) c’est oublier que Mabel et bien d’autres s’y sont essayées avec le succès que nous avons décrit.
1938
Les dictionnaires étymologiques font remonter la première parution écrite du terme « Tambour-Majorette » à un article paru dans le numéro de « Life Magazine » du 10 Octobre 1938. Dans ce dernier, il y a un reportage sur la 20è Convention de «l’American Legion» qui vient d’avoir lieu et durant laquelle, au «Los Angeles Coliseum», il y a eu une Parade où cent «Tambours-Majorettes» ont défilé sous la pluie et présenté un spectacle influencé par «Broadway» et les danseurs d’Hollywood. Le reporter les décrit comme d’entreprenantes, élancées et souriantes jeunes femmes, aimant les foules nombreuses et bruyantes et sachant se faire aimer d’elles. Et à l’évidence, les « Tambours-majors » masculins ne peuvent lutter avec elles ! Ces «Majorettes» viennent de tous les U.S.A et pour le quart d’entre elles de Californie dont, bien entendu de Long Beach et de l’école de Fred Simcock.
Les livres expliquant le maniement du bâton existent depuis au moins 1930. Jusqu’en 1940, les illustrations des couvertures de ceux-ci montrent filles et garçons ensemble, mais il n’en est plus de même à la fin de la décennie où les filles occupent alors toute la place.
1941
Il y a de plus en plus de fanfares avec des majorettes comme meneuses lors des défilés. A leurs côtés, plusieurs autres twirling majorettes. La «meneuse» est appelée «Tambour Major», «La Tambour-Majorette», la «Majorette de Tête», la «Leader Majorette» ou la «Capitaine de la Troupe de Majorettes». Quant aux autres filles, ce sont les «Tambours-Majors», les «Filles Tambours-Majors», les «Tambours-Majorettes», les «Baton Twirlers», les «Baton Girls» et même les «Cheerleaders»
Cette dernière désignation est surprenante surtout quand on a vu des «Cheerleaders» lors d’un match de football américain. Elles ne font du tout la même chose. Et si, parfois, certaines filles ont fait les deux (majorette et cheerleader) elles sont aussi les premières à faire valoir la différence entre les deux pratiques. Quoiqu’il en soit, les Cheerleaders ont aussi été appelées « Majorettes du Football »
1945
Majorettes et Twirling connaissent un nouvel élan en 1945 quand Don Sartell crée une organisation qui va devenir la «National Baton Twirling Association», plus connue sous les lettres «N.B.T.A» qui, outre l’organisation de manifestations et compétitions, publie un magazine, «Drum Major » (Tambour-Major). La «N.B.T.A» sera suivie par d’autres associations qui toutes vont contribuer à promouvoir le twirling.
A travers tout ce que nous venons de voir, vous pourriez penser que les « Majorettes » sont un phénomène purement américain. Si cela a été vrai au tout début, ce ne fut plus le cas avec «l’entrée en scène» du Canada à la fin des années 1930, puis avec celle de nombreux autres pays dans le monde dans le courant des années 1960.
Le baton
L'histoire de twirling bâton est incomplète, elle n'est composé que d'hypothèses ou de suppositions mais son origine réelle est inconnue.
Peu de temps après la fin de la guerre civile américaine (1861-1865), le Major Millsaps à fondé une école de maniement. Ses athlètes féminines étaient appelées des majorettes, c'est certainement de là que vient le nom retenu aujourd'hui.
Il semblerait qu'il n'y ait pas eu un grand nombre twirlers féminine dans les premiers temps, mais c'était certainement du au fait que les bâtons étaient plus grands et plus lourds que les bâtons actuels. Cela n'a pas semblé juste arrêter Mabel et les autres de l'essayer ainsi avec succès.
Première parution écrite du terme « Tambour-Majorette »
Origines de la canne de tambour-major
http://www.crcb.org/tout-sur-la-canne-de-tambour-major/.html
Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
Bibliothèque de ressources historiques, culturelles, artistiques, litteraires, sportives…sur la canne et le bâton, en France et dans le monde…
26.10.2011
TOUT SUR LA CANNE DE TAMBOUR-MAJOR
Categories: Canne et bâton dans l'armée
Il ne faudrait pas croire que la canne de tambour-major était simplement une canne à grosse pomme de cuivre, dont les dimensions et l’ornementation étaient laissées à la fantaisie de son possesseur. L’armée réglementant tout dans les moindres détails, elle normalisa ce type de canne.
Nous avons fait la synthèse des informations figurant dans deux ouvrages extrêmement précis, auxquels on pourra se reporter sur Google.books : le « Journal des sciences militaires des armées de terre et de mer », par CORREARD, ancien ingénieur (1843) et le « Dictionnaire de l’armée de terre ou recherches historiques sur l’art et les usages militaires des anciens et des modernes », par le général BARDIN (1851).
HISTOIRE : « La canne des majors français servait, comme le témoigne Bombelles (1754), à donner les signaux aux tambours ; l’emploi de la canne des tambours-majors en a été une imitation. » (Corréard).
Canne de tambour-major : « sorte de canne qui est un effet de distinction et de grand équipement ; il en est fait mention pour la première fois dans le règlement d’exercice de 1791, quoique l’emploi de cette marque distinctive fût ancien déjà. Elle était d’usage depuis que la canne des officiers-majors ou du major-capitaine ne donnaient plus directement de signaux aux tambours. On lit dans Praissac (1622) et dans Delafontaine (1675) que le tambour général (ainsi se nommait le tambour-major) châtiait de son bâton les tambours fautifs.
Ce bâton prit bientôt une forme et un nom nouveau ; il le dut à des colonels coquets qui, dans un temps où il était de mode d’avoir des coureurs, et où les tambours portaient la livrée, jugèrent galant de donner au conducteur de leur livrée militaire, la canne de leurs coureurs. La mode accueillit en France la singulère invention de ce joujou militaire ; mais la gravité transrhénane ne s’en accomoda jamais, si ce n’est de nos jours dans les royaumes allemands de création française.
L’ordonnance d’exercice de 1791 régularisa l’usage de la canne de tambour-major, et elle la consacra à donner les signaux des batteries de caisses et des divers genres de pas. Elle en fit un moyen de sémantique. » (Corréard)
CARACTERISTIQUES : « A une époque très moderne, une conséquence nécessaire de ce principe fut l’adoption de la canne de caporal-tambour ; mais aucune indication n’existait sur ce genre de distinction et sur les dimensions, les formes et la matière de ces deux effets d’équipement.
Les rédacteurs du projet de règlement d’uniforme de 1818 se résignèrent à sanctionner définitivement, comme cela arrive toujours à la longue, les caprices de la mode.
Ils déterminèrent que la hauteur de la canne serait d’un mètre trois cents millimètres, bout et pomme compris ; que le jonc, entre le bout et la pomme, aurait une longueur d’un mètre ; que son diamètre supérieur serait de trente-deux millimètres, et son diamètre inférieur de vingt-trois millimètres ; et qu’enfin ce jonc serait environné d’une chaîne se croisant et se fixant à des crampons. » (Corréard).
POMMES DE CANNE : « Sortes de pommes dont le nom est fort mal choisi, puisqu’elles ont une forme de poire. Elles sont considérées surtout ici comme une des parties des cannes qui servent à donner les signaux aux tambours ; elles sont en argent, au titre du commerce ; leur partie inférieure forme douille ; avant d’être fixée au jonc, elles sont, pour plus de solidité, remplies de résine bouillante. Leur forme et leurs dimensions étaient gravées dans un projet de règlement (1818, B). Elles se distinguent en pomme de canne de caporal-tambour et en pomme de canne de tambour-majour. » (Bardin)
POMME DE CANNE DE CAPORAL-TAMBOUR : « Sorte de pomme de canne dont la hauteur est de 180 millimètres, le plus fort diamètre de quatre-vingt millimètres, et le poids, avant l’addition de toute matière étrangère, de deux cents trente grammes. » (Bardin)
POMME DE CANNE DE TAMBOUR-MAJOR : « Sorte de pomme de canne dont la hauteur est de 200 millimètres, le plus fort diamètre de cent millimètres. Le poids, avant l’addition de résine, est de 340 grammes. Sa douille est percée pour le passage de la chaîne. » (Bardin)
BOUT DE CANNE : « Sorte de bouts consistant en une douille à support de fer, qui forme garniture inférieure. Ils sont en argent ou en cuivre. Les bouts de canne se distinguent ou se distinguaient en bout de canne d’adjudant, de canne de caporal-tambour, de canne de tambour-major. » (Bardin)
BOUT DE CANNE DE CAPORAL-TAMBOUR : « Sorte de bout de canne dont la douille est en argent et a cent quarante millimètres de hauteur. » (Bardin)
BOUT DE CANNE DE TAMBOUR-MAJOR : « Sorte de bout de canne dont la douille est en argent ; sa hauteur est de cent cinquante millimètres. » (Bardin)
CRAMPONS DE CANNE : « Sorte de crampons en argent faisant partie de la canne des tambours-majors. Ils sont soudés près du bord supérieur de la douille ; ils sont au nombre de deux, diamètralement opposés, et destinés à attacher les extrémités de la chaîne. » (Bardin)
CHAINE DE CANNE DE TAMBOUR-MAJOR : « Sorte de chaîne qui part de la douille de la pomme et règne jusqu’au bas de la canne ; cette chaîne est en fort fil d’argent plié en chaînons soudés ; elle se divise en deux chaînettes ; chacune d’elles est arrêtée par son extrémité supérieure au crampon ou anneau fixe, et pèse cent cinquante grammes ; les chaînettes se croisent dix fois en tournant en spirale autour du jonc, et leur extrémité inférieure est arrêtée au crampon de la douille du bout de la canne. La longueur d’une chaînette avant d’être ployée est d’un mètre trois cents millimètres. » (Bardin)
USAGE : « La manière dont le tambour-major tient la pomme de sa canne est indicative de la batterie de l’assemblée ; la position dans laquelle il la dirige ou l’élève est indicative d’une batterie de ban, du pas accéléré, etc. »
Toutes ces indications, très précises, peuvent s’avérer utiles lorsqu’il s’agit d’identifier ou de distinguer une ancienne canne de caporal-tambour d’une canne de tambour-major, ou encore d’une canne de suisse ou de coureur.
Quelques exemples de dimensions…
Extrait du règlement sur l’armement et l’équipement de l’infanterie (1840)
concernant les cannes de tambour major et de caporal tambour. (page 43 et 44)
Canton de Vaud (Suisse)
Pour information, l’équivalent du pouce vaudois à l’époque était 3 cm ; la livre équivalait à 500 g ;
Ce qui une fois converti correspondait pour :
- La canne de tambour major : 117 cm pour un poids de 875 g
- La canne de caporal tambour : 105 cm pour un poids de 750 g
Canne de tambour major MAJESTIC TS2018, jonc noir avec chainette chromée, poignée blanche,
pommeau et pointe métal chromé, longueur 1,40 m (55"), poids 1,25 kg.
http://perso.numericable.fr/mmm59420/canne.htm
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1ère Apparition des majorettes en France
Quelques dates remarquables dans l’histoire des majorettes
Extrait de « Blog de 1er majorette de France »
Aux USA, dès l'entre-deux guerres, le lancer de la canne est intégré aux défilés militaires. Il s'enseigne dans les écoles et donne lieu à des championnats universitaires.
1935. Le Major C.W. Boothe consacre Chicago capitale du Twirlin Baton au cours des premières compétitions.
1938. Apparition de la majorette : les jeunes-filles des universités américaines pratiquent à leur tour le bâton, métallique et beaucoup plus léger et disputent leurs propres championnats.
1945. Création de National Board of Technical Advisons aux USA par Don Sartell. Devenue National Baton Twirling Association, elle a pour but de standardiser les méthodes d'enseignement, de compétition et de notation du Twirling.
1951. 1er championnat officiel de NBTA à St Paul (USA).
1956. Pierre Bel, jongleur professionnel international, rencontre aux USA le Twirling Baton avec des Twirlers professionnels tels que Bill Finch et Norman Crider.
1961. Pierre Bel dispense gratuitement l'enseignement du Twirling en France et en Europe.
À Moulins sur allier (03 ) apparait le 1er groupe français de majorettes :
les formations vont se multiplier au Mans, à Mont-de-Marsan, Nice, Mulhouse, Valence, Saint-Laurent-du-Var,
Aix-en-Provence, Paris, Limoges, Vichy, Marseille.
Majorettes de france crée en 1961
Ville de MOULINS SUR ALLIER créateur des majorettes de france!!!
Et les majorettes canne-majors en France???
Après de nombreuses recherches, il semblerait que la pratique originelle de la canne de tambour-major par des majorettes en France se situe en 1963 à Braud Saint louis (Gironde).
C’est en 1926 que fut créée la batterie fanfare dans cette localité et, d’après le témoignage de la dernière présidente, c’est en 1963 que M. Paul Gentil, ancien militaire et lui-même tambour-major dans la fanfare, eut l’idée d’associer à celle-ci un groupe de majorettes jouant avec des cannes de tambour-major et non avec des bâtons.
Ayant peu de moyen, les cannes étaient réalisées en bois ; et si les différents mouvements des jeunes filles ne permettaient pas l’utilisation d’une canne de tambour-major de part ses caractéristiques (taille et poids), nous pouvons être sur de façon quasi formelle qu’un certain rapport entre celles-ci était respecté.
Pour l’anecdote, M. Gentil, voulant intégrer la fourragère aux costumes de ses majorettes, a dû en faire la demande officielle auprès de l’armée pour acceptation car n’importe qui ne pouvait pas porter la fourragère à l’époque. Rigueur et respect obligent…
Ainsi, avec en sus plusieurs témoignages de majorettes ayant effectuées leurs débuts dans cette association, et encore en activité (présidente et capitaine de l’association de majorettes de Saint Thomas de Conac 17) ; ainsi que d'autres anciennes capitaines encore en vie; nous savons que la longueur de la canne était fonction de la taille de la majorette (du sol à l'articulation de la hanche) pour une utilisation appropriée aux besoins des différentes « chorégraphies » ; et que la pomme de la canne était plombée afin de respecter les proportions des caractéristiques d’origine. C’est ce qui permet de manipuler la canne au plus près de la « boule » et non au centre comme avec un bâton et de respecter ainsi un aspect traditionnel dans la manipulation de la canne de tambour-major.
Depuis la première majorette, avec la modernisation et l’évolution constante de celle-ci, nous avons pu voir la canne de tambour major se transformer en bâton ou baguette pour les besoins chorégraphiques et physiques. La musique sur laquelle évoluent les majorettes ayant suivi le cours du temps ; il est courant de nos jours de voir les majorettes effectuer des prestations sur des rythmes modernes enchainant les pas de danses et le maniement du bâton de façon toujours plus gracieuse mais s’éloignant de la source de leur existence même.
Sans dénigrer l’évolution de ses consœurs, la majorette canne major se veut plus traditionnaliste et respectueuse de ses origines malgré une évolution nécessaire à l’épanouissement de cette pratique en milieu plus « populaire ».
PETIT CLIN D' OEIL POUR FINIR...
…extrait de la définition de « majorette » du wiktionnaire à l’adresse :
https://fr.wiktionary.org/wiki/majorette
majorette /ma.ʒɔ.ʁɛt/ féminin
- Jeune fille qui défile en musique, habillée d'un costume de parade, et en manipulant une canne de tambour-major.
- Les majorettes sont regroupées au sein d'associations, et défilent à l'occasion de fêtes publiques.
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